
Si on voulait faire simple, on dirait que Cinq Survivants porté par Arch Oboler est au post-apo ce que La Nuit des Morts-Vivants porté par George Romero est au film de zombies. Simple, moderne et fondateur d’un genre tout entier, « Five » nous encourage à revérifier la date de sortie de cette production épurée : oui, 1951, ça paraît incroyable, surtout quand on voit la liste de navets qui ont été produits il y a moins longtemps (oui Robot Monster, c’est à toi qu’on parle).

L’Histoire :
Une catastrophe nucléaire, et voila l’humanité réduite, semble-t-il, à cinq survivants, quatre blancs et un noir, quatre hommes et une femme, et manifestement au moins deux manières d’appréhender cette situation : un retour à la terre de hippie ou une vie de charognard à piller ce qui peut l’être.
Autour du Film :
A l’instar de Rocky, Plan 9 from outer space ou La Nuit des morts-vivants, Cinq Survivants est le projet d’une personne, un « film d’auteur » à proprement parler, Arch Oboler ayant écrit, réalisé, produit et même fourni la coquette maison, dessinée par Frank Lloyd Wright, qui fait office de décor.
Bande annonce :
Fiche artistique :
Five – 1951 (États-Unis)
Réalisateur : Arch Oboler
Avec : William Phipps, Susan Douglas Rubes, James Anderson